Lê Thị Phương
Junior Member
Recherche médicale, le tempes des tricheurs-Nouveau scandal
Jon SudbØ, un médecin Norvégien du Radium Hospital d’Oslo, spécialiste mondialement reconnu du cancer de la bouche, vient de reconnaître avoir inventé de toutes pièces les données épidémiologiques d’un article publié en octobre 2005 par la revue scientifique internationale The Lancet. Aucune des expériences décrites, et aucun des noms cités dans cette publication, ne correspondent pas à la réalité. Après la découverte des fraudes du biologiste sud-coréen Woo Suk Hwang, cette tricherie ébranle encore davantage la confiance jusqu'alors accordées aux protocoles des validation des articles publiés dans les plus prestigieuses revues scientifiques.
Cette dernière affaire en date a éclaté lorsqu’un épidémiologiste norvégienne a découverte que l’article The Lancet citait des données fantaisistes prétendument tirées d’une étude qu’elle avait elle-même dirigée ! Confondu, Jon SudbØ a reconnu que les données contestées – qui concernaient le mode de vie de près de 900 adultes norvégiens – provenaient de son imagination. Les treize coauteurs de l’article, parmi lesquelles on retrouve la femme et le frère jumeau du chercheur, n’ont, pour l’instant, fait aucun commentaire. Le médecin, qui a collaboré à près d’une quarantaine d’articles publiés dans des revues scientifiques internationales, a également admis hier avoir falsifié les données de deux autres contributions. Richard Horton, le rédacteur en chef de The Lancet, affirme cependant qu’aucune négligence n’a été commise par son journal. Il reconnaît toutefois que le système collégial de validation des articles, adopté par toutes les revues scientifiques, permet de détecter des erreurs mais reste inopérant contre les falsifications délibérées.
En Norvège, une enquêtes médicale d’experts, placée sous la responsabilité d’un chercheur suédois, va être diligentée dès la semaine prochaine pour examiner les travaux antérieurs du faussaire. Des sanctions pourraient ensuite être décidées. En Corée du Sud, les malversations de Woo Suk Hwang avaient conduit à l’ouverture d’une enquête judicaire. Hier, la conseillère scientifique du président sud-coréen a d’ailleurs présenté sa démission.
( 20minutes.fr)
Jon SudbØ, un médecin Norvégien du Radium Hospital d’Oslo, spécialiste mondialement reconnu du cancer de la bouche, vient de reconnaître avoir inventé de toutes pièces les données épidémiologiques d’un article publié en octobre 2005 par la revue scientifique internationale The Lancet. Aucune des expériences décrites, et aucun des noms cités dans cette publication, ne correspondent pas à la réalité. Après la découverte des fraudes du biologiste sud-coréen Woo Suk Hwang, cette tricherie ébranle encore davantage la confiance jusqu'alors accordées aux protocoles des validation des articles publiés dans les plus prestigieuses revues scientifiques.
Cette dernière affaire en date a éclaté lorsqu’un épidémiologiste norvégienne a découverte que l’article The Lancet citait des données fantaisistes prétendument tirées d’une étude qu’elle avait elle-même dirigée ! Confondu, Jon SudbØ a reconnu que les données contestées – qui concernaient le mode de vie de près de 900 adultes norvégiens – provenaient de son imagination. Les treize coauteurs de l’article, parmi lesquelles on retrouve la femme et le frère jumeau du chercheur, n’ont, pour l’instant, fait aucun commentaire. Le médecin, qui a collaboré à près d’une quarantaine d’articles publiés dans des revues scientifiques internationales, a également admis hier avoir falsifié les données de deux autres contributions. Richard Horton, le rédacteur en chef de The Lancet, affirme cependant qu’aucune négligence n’a été commise par son journal. Il reconnaît toutefois que le système collégial de validation des articles, adopté par toutes les revues scientifiques, permet de détecter des erreurs mais reste inopérant contre les falsifications délibérées.
En Norvège, une enquêtes médicale d’experts, placée sous la responsabilité d’un chercheur suédois, va être diligentée dès la semaine prochaine pour examiner les travaux antérieurs du faussaire. Des sanctions pourraient ensuite être décidées. En Corée du Sud, les malversations de Woo Suk Hwang avaient conduit à l’ouverture d’une enquête judicaire. Hier, la conseillère scientifique du président sud-coréen a d’ailleurs présenté sa démission.
( 20minutes.fr)